di Giorgio Ghiringhelli


IL MOVIMENTO POLITICO CHE NON MOLLA MAI L'OSSO

Losone, 30 novembre 2009
Lettera ai  membri del Gran Consiglio ticinese 

    Gentili deputate, egregi deputati,

    La votazione sui minareti ha dimostrato che in Svizzera ( e in particolare in Ticino) il Popolo ha capito quali sono i rischi dell’islamizzazione e la maggior parte dei politici ( e dei giornalisti) invece no.  Quindi non si tratta tanto di insegnare meglio al Popolo cosa é l’Islam ( come ho sentito dire in qualche intervista nel dopo votazione), ma semmai di insegnare ai politici ( e ai giornalisti) cosa é l’Islam , quali obiettivi ha e quali sono i suoi metodi di conquista e proselitismo.
     

    Per aiutare chi di voi fosse interessato ad approfondire l’argomento vi invito a leggere i  « Rapporti Obin e Dénécée » (si tratta di due rapporti ufficiali che dipingono la situazione in Francia : ma i metodi di conquista dell’Islam radicale sono gli stessi in tutti i Paesi perché vi é un’unica regia…)  nonché il testo di 2 pagine « Il Corano che uccide il Corano » che troverete sul sito  www.ilguastafeste.ch (nella colonna centrale della scacchiera) .  

    Oppure vi invito a leggere il comunicato  riportato qui di seguito che il Movimento svizzero contro l’islamizzazione (il quale checché ne pensi qualche deputato monello incline a ironizzare su tutto non é un movimento « moscio » ma é composto da gente seria e documentata) ha emesso dopo la votazione di ieri.  

    La lettura di questi testi potrà servire all’interno dei vostri gruppi per riflettere con maggior cognizione di causa sul tema dell’Islam e per tentare di capire il grande scollamento fra Popolo e partiti/politici che si é verificato su questo tema . 

    Ora il prossimo simbolo di conquista islamica da debellare, anche perché rappresenta un simbolo di sottomissione delle donne assolutamente incompatibile con la nostra democrazia e con il principio della  parità dei sessi,  é quello del velo islamico ( quello che copre interamente o parzialmente il volto), il quale dovrebbe essere proibito in tutti i luoghi pubblici. E pure il velo che copre solo i capelli dovrebbe essere proibito nelle scuole elementari e medie al pari di tutti i copricapi di matrice religiosa.  C’é qualche deputato disposto a presentare un’iniziativa parlamentare su questo tema ? Eventualmente mi presto a fare da coordinatore e a mettere in contatto fra di loro quelle deputate e quei deputati che dovessero segnalarmi il loro interesse. 

    Cordiali saluti.   Giorgio Ghiringhelli 

29.11.2009  

Les minarets sont interdits en Suisse  : un choix judicieux et courageux   
 

La Suisse a décidé d’interdire les minarets par une imposante majorité de 57,5% des suffrages dans les votations populaires de ce jour. Par ce résultat, la démocratie directe a montré qu’elle était capable de dire non à l’islamisation, malgré le refus catégorique du Conseil fédéral (qui a pourtant mis les bouchées doubles en matière de propagande) et de l’Assemblée fédérale dont une proportion importante, bien qu’heureusement minoritaire voulait empêcher le peuple de se prononcer à ce sujet, ce qui serait revenu à violer la Constitution fédérale.

C’est aussi malgré les tentatives de censures de villes qui ont voulu interdire les affiches contre les minarets et malgré le faible investissement militant de l’UDC, le principal parti qui soutenait cette initiative, que le peuple s’est prononcé.   

Le MOSCI félicite chaque personne ayant voté oui à l’interdiction des minarets ainsi que ceux qui ont défendu cette initiative, car au-delà même de l’interdiction, la Suisse envoie un message au monde entier : celui du refus de la dhimmitude et de l’islamisation et de l’affirmation des valeurs de la démocratie, de l’Etat de droit et des droits de l’homme contre un important symbole de domination de l’islam représentant par excellence sa volonté de s’imposer en tant qu’ordre politico-juridique (voir développement plus bas).  En d’autre terme, le peuple Suisse a su préférer le courage à l’asservissement.    

Le sens de l’interdiction des minarets

L’interdiction des minarets permet de soulever un débat intéressant du fait de la nature même du minaret. En effet, comme ceci a été beaucoup dit dans la campagne précédant les votations, les minarets en tant qu’édifices architecturaux ne sont aucunement une obligation relative au culte musulman.   

C’est cependant sans compter que le culte musulman est bien différent du culte des autres religions : il est un culte de soumission (sens étymologique du terme « islam ») à la charia, c'est-à-dire qu’il revient généralement à se conformer aveuglément à la norme juridique découlant de la charia et formulée par les muftis.   

Cette suprématie de la charia est par ailleurs affirmée par Farhad Afshar, président de la Coordination des organisations islamiques en Suisse, lorsqu’il fait valoir qu’ « Aucun parti politique n'a le droit de prescrire ce qui est nécessaire ou pas pour une pratique religieuse », donc que la charia serait en dessus de la démocratie.    

Et c’est justement là que la chose devient intéressante : le minaret est imposé par le droit islamique fonction d’appel à la prière (qui, elle, est une obligation) de même que leur seconde fonction d’imposer la présence de l’islam de manière ostentatoire et sur la place publique où ils figurent comme un signal que l’islamisation de l’espace et de la société qui les entoure est en cours et que le processus ne reviendra pas en arrière aussi vrai qu’ils sont bien enracinés dans le sol (qui, elle, est une obligation se rapportant au concept de jihad).   

Interdire les minarets reflète donc bien le fond du problème : il ne s’agit pas d’interdire un culte spirituel, mais un aspect de culte matériellement politique voué au suivisme aveugle de normes essentiellement contraires à la démocratie (comme la Cour Européenne des Droits de l’Homme le disait : « la charia est l’antithèse de la démocratie » (voir Arrêt du Refah Partisi du 31 juillet 2001, p 27)).   

La même logique que celle qui a fondé  la Turquie

Cette aspect du culte à la charia avait été compris par le fondateur de la Turquie moderne, Mustafa Kemal (malgré le fait que cet Etat tende à perdre ).

C’est la raison d’être de l’article 24 de la constitution turque qui manque à notre constitution suisse pour lutter efficacement contre la tentation de prise en main du politique par les religieux islamiques:  

    « Nul ne peut, de quelque manière que ce soit, exploiter la religion, les sentiments religieux ou les choses considérées comme sacrées par la religion, ni en abuser dans le but de faire reposer, fût-ce partiellement, l'ordre social, économique, politique ou juridique de l'Etat sur des préceptes religieux ou de s'assurer un intérêt ou une influence politiques ou personnels. »   

C’est par ailleurs sur base de ces fondements que le parti islamiste du Refah avait pu être dissous (il s’agit de l’affaire qui avait donné lieu à l’arrêt de la Cour Européenne des Droits de l’Homme cité plus haut qui affirmait : « la charia est l’antithèse de la démocratie »).   

Voilà ce que disait de l’islam et de ses muftis, Mustapha Kémal Atatürk, fondateur et premier Président de la république Turque

(1881-1938) :  

    … “Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d’un vieux sheikh arabe (Mahomet) et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares (les muftis) ont fixés, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’islam, cette théologie absurde d’un bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies.”   
     

Le MOSCI considère qu’autant que la Constitution turque n’a pas été rédigée contre les musulmans (qui représentent la quasi-totalité de sa population), mais en réponse à un risque bien réel créé par l’islam lui-même et les muftis, la Suisse a aussi décidé d’interdire les minarets dans le sens de palier à de tels risques et protéger la paix confessionnelle contre les assauts de l’islam.

Le MOSCI entend proposer d’appliquer cette même logique aux autres risques issus de l’islam, notamment par l’application du principe de précaution à l’extrémisme religieux.                 
 
  Pour plus d’informations : David Vaucher, Président du MOSCI, 079 444 79 75    


 
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